Cet épisode me laisse un peu comme Elliott. Entre le 0 et le 1. Entre l'ennui et la fascination.

Le rythme de cet épisode est encore plus lent que celui du précédent. Et pourtant, il reste très bien géré. Les quarante-cinq minutes dont passées très vite, et ça m'a fait chier de voir que c'était déjà fini.

La moitié de l'épisode est consacrée à un problème de drogue. Elliott doit-il dénoncer son dealer ou pas. L'autre moitié sur le choix de son implication dans Fsociety nous offre d'encore plus grand moments de flottement. Elliott doit-il participer ou pas ? Quarante-cinq minutes pour seulement ces deux problèmes, cela aurait généralement tendance à me barber. Mais grâce à son ambiance vraiment sombre, et surtout pesante (elle me met presque mal à l'aise), cela ne me dérange pas vraiment, et je reste scotché à mon écran. (en ce moment, à part Westworld, mais pour d'autres raisons, je ne crois que cela m'arrive avec d'autres séries...).

Après, j'espère quand même que les prochaines péripéties seront tout de même plus passionnantes en elles-mêmes mais je n'en doute pas.

Après tout, Elliott n'a pas encore choisi entre le 0 et le 1...

Le Coin du Fan :

Fsociety veut faire exploser Comet afin de détruire les données de Evil Corp. Comet qui n'est autre que le nom du film réalisé en 2014 par Sam Esmail, créateur de Mr. Robot.

PS :

La VF qui n'a encore rien compris et qui met un 3 dans son titre... C'était pas compliqué de mettre "1n_0u_zer0.mpeg" pourtant...

Superbe second épisode qui évite le syndrome de l'essoufflement que peuvent subir certaines premières saisons.

En plus de poursuivre dans son intrigue prenante, ce second épisode s'attache à développer son lead en appuyant le fait que malgré tout ce qu'il voit et comprend du monde, il reste un héros, juste découragé. Rami Malek sort un peu de son personnage de shooté permanent (qu'il garde tout de même pour la majorité de l'histoire) et offre une palette d'émotions plus grande pour son personnage.

Le scénario lui offre plein de choix à prendre qui mettent le plus souvent enjeux ses propres intérêts pour la bonne cause. Le passage avec le dealer notamment, mais aussi la proposition de Tyrell ou celle de Mr. Robot, bref, le thème du dilemme est au coeur de l'épisode (cf le titre, c'est très joliment dit avec les 1 et les 0 même si comme dit Elliot "The world isn't binary").

Bref, la confirmation !

A noter avec ce cliffhanger à couper le souffle : si on lit la série comme étant un délire paranoïaque du héros, il a en fait sauté pour se suicider... ce qui collerait un peu avec l'état du personnage.

Passé l'effet de surprise du premier épisode, celui-ci se révèle moins intense mais tout aussi efficace. Les "cas de la semaine" ne me dérangent pas forcément parce que j'ai cette impression que ça apporte réellement quelque chose au fil rouge. Les deux se complètent parfaitement bien.

La scène chez le psy, le combat intérieur d'Elliot sur le contrôle et la dernière scène sont particulièrement réussies. Niveau réal., la première est géniale et la bande-son est toujours impeccable.

Et puis franchement, la réalisation est incroyable. C'est vraiment, vraiment bien filmé, l'écriture est très subtile et on ne voit aucune ficelle, c'est intelligent et les acteurs sont bons. C'est intrigant, original, ça nous tient en haleine bref, c'est top !

L'effet de surprise du pilot passé ça redevient plus classique, surtout la 2ème partie de l'épisode.

Parcontre la scène finale juste mdr quoi, le mec fait ça au calme sans pression...

Toujours aussi bien fait, toujours aussi captivant, moi j’adhère complètement a cette série malgré il est vrai que ce second épisode est un peu moins intense que le pilot ....

Même si l'effet de surprise du premier épisode s'est un peu estompé, ce second épisode n'en demeure pas moins efficace. Pour ma part, j'adhère toujours autant au concept et j'ai juste hâte de découvrir la suite.

Si l'épisode est moins riche et intense que le premier, il apporte suffisamment de réflexions pour se révéler malgré tout intéressant. J'ai beaucoup aimé notamment les différentes réflexions sur le contrôle.

Les scènes chez la psy sont une fois de plus excellente et permettent de découvrir toujours un peu plus le passé et la psychologie d'Eliott, un personnage toujours aussi fascinant et complexe.

La réalisation est toujours si remarquable, les acteurs convaincants et le niveau qualitatif général est quand même énorme.

En outre, "Mr Robot" est une série qui parvient à être stimulante intellectuellement tout en préservant son aspect divertissant. C'est peut-être con comme remarque, mais je trouve que c'est une qualité qui est devenue très rare et que beaucoup de séries ont perdu.

Bref, je suis une fois de plus emballé et je ne suis pas prêt de lâcher ce petit bijou télévisuel.

C'est toujours bien, même si moins brillant que le pilote.

Il est clair dans cet épisode que le boss de Mr Robot c'est Elliott lui-même....

J'ai un peu peur pour les "cas de la semaine", et le fait qu'il s'agisse systématiquement d'une "demoiselle en détresse", au moins aux yeux d'Elliott. Mais y'a des petits détails qui me font espérer qu'ils ont une idée maline derrière la tête - wishful thinking ?

Clairement, le grand risque qui pèse sur la série est son coté "Dexter", soit l'ordure irrécupérable et détestable de la semaine qu’Eliott éliminera.

Et comme je pense que la partie Mr.Robot et la révolution (autrement plus subtile) n'a pas assez de substance pour tenir seul sur la saison, j'ai peur qu'on risque de manger pas mal de CD dans la pochette.

Le niveau est quand même haut.

Bien que l'épisode soit un peu plus lent, Mr. Robot poursuit son exploration entamé dans le pilot à base de politique et d'hallucination.

C'est effectivement la confirmation que tout peut très bien se passer dans sa tête (le message dans le métro : "Be a part of the solution, not a pollution") doublé d'une habile réflexion sur la binarité de la réflexion du héro (Evil Corp VS F-Society) et de la série elle-même.

La réal' est très réussi et Slater tient son meilleur rôle depuis des plombes. C'est un grand oui.